38ème mercredi de pasteur

Pour cette thématique du 07 octobre 2015, plusieurs professionnels de la santé ont longuement débattu pour mieux cerner la problématique de la prise en charge des morsures de serpents au Cameroun. C’est ainsi que tous sont tombés unanime sur le fait que la morsure de serpent est un non seulement un problème de santé publique dans les pays tropicaux et intertropicaux: (en Afrique : 1 million de morsures par an; 500.000 envenimations et 120.000 décès) mais également, c’est une maladie tropicale négligée. « Les principales victimes sont : les femmes, les enfants, les agriculteurs/paysans » a affirmé par la suite le Dr Armand NKWESCHEU, l’un des intervenants de ce 38ème Mercredi de Pasteur. Pour lui, le premier défi de cette thématique est tout d’abord la disponibilité du vaccin antivenimeux en Afrique. Par exemple, le sérum polyvalent FaV Afrique est en arrêt de production depuis juin 2014. Même lorsqu’il est produit, le coût est soit parfois cher pour un paysan (environ 70.000 FCFA) soit alors c’est un produit contrefait.

Les autres aspects qui mette également à rude épreuve cette prise en charge sont le fait que les professionnels de santé (OMS/AFRO 2010) ont une connaissance limité dans la pratique de la prise en charge ou de la maladie elle même dûe à la quasi absence de formation et ou recyclage dans les écoles. Un point important aussi à relever est que l’itinéraire thérapeutique des patients/victimesest que le patent ou la victime va d’abord se rendre chez le tradi-praticien par la suite se rendre à hôpital.

Ce qui à coût sûr augmente le nombre de victimes au Cameroun car la situation est préoccupante particulièrement dans le septentrion (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord). Malgré le fait que des actions sont en cours pour remédier à la situation, il est important d’encourager toute initiative en faveur du contrôle de la situation.

 

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PAIEMENT AU CPC

Depuis le 06 août 2015, la carte VISA est acceptée comme moyen de paiement au CPC

Le Centre Pasteur du Cameroun a pris l’option de la modernité en intégrant dans son pack de moyens de paiement, le  paiement électronique par carte bancaire. Ce dernier fait parti des outils de transactions financières les plus modernes qui favorisent la dématérialisation de l’argent. Composée d'une puce et/ou d'une bande magnétique, la carte bancaire permet de retirer ou de transférer des fonds, d'effectuer des paiements en toute sécurité. Elle permet d’évacuer les erreurs de comptage, les risques d’agression, de vol et la perte de temps. Au CPC, ce moyen de paiement nécessite simplement de disposer d’une carte bancaire VISA avec un compte approvisionné, peu importe le lieu dans le monde où se trouve votre banque. Depuis le 06 aout 2015, les terminaux installés dans les caisses du CPC rendent effectif le paiement par carte bancaire VISA.  Plusieurs clients ont déjà pu l’expérimenter et en sont satisfaits. Ahmadou Moustapha, ingénieur statisticien et fonctionnaire y trouve un grand gain de temps. « C’est une bonne chose que le Centre Pasteur intègre ce mode de paiement.  Avec la carte bancaire, je ne suis plus obligé de venir demander les prix pour ensuite aller chercher l’argent et revenir payer. Je me présente à la caisse, si mes liquidités ne suffisent pas, je paye avec ma carte et cela me permet de gagner en temps et de vaquer à d’autres occupations». Ainsi, Les clients du CPC disposant de carte bancaire VISA ont désormais à leur disposition  à travers  les terminaux disponibles dans les caisses un moyen sûr, rapide et pratique pour régler leurs analyses, les frais de vaccination ou toute autre transaction financière.

 

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Le CHS

 

C’est dans une sobriété remarquable que le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire OWONA, a procédé à l’installation des membres du comité Hygiène, Sécurité et Santé au travail au Centre Pasteur du Cameroun, le 22 septembre 2015.

Le CHS est une structure de dialogue social par excellence entre l’employeur et les travailleurs à travers leurs représentants notamment les délégués du personnel, en vue de traiter des questions relatives à la protection de leur santé et à leur sécurité au sein de l’entreprise.  Cependant, « Il serait donc illusoire de penser qu’il suffit de créer et d’installer un Comité d’Hygiène et de Sécurité au Travail dans une entreprise, pour que cette structure soit opérationnelle » a affirmé le ministre du travail et de la sécurité sociale.

Pour mieux appréhender la chose et voir un peu plus claire, la Direction Générale du CPC a organisé au mois d’avril dernier, une importante session de formation des membres du CHS. Les formateurs en effet s’étaient focalisés sur les principales missions, entre autres, d’un CHS en entreprise : procéder aux enquêtes en cas de survenue d’accidents du travail graves et de maladies professionnelles, en vue d’en déterminer les causes et de proposer des mesures propres à y remédier ; établir et d’exécuter un programme d’hygiène et de sécurité en rapport avec les activités de l’entreprise.  Le Dr Guy VERNET, DG-CPC et président de ce comité, a souhaité mettre sur pieds ce comité rapidement et le rendre fonctionnel : « C’est pourquoi, au-delà de la prise en charge des personnels et de leur famille à travers l’assurance maladie, au-delà de la mise en place de la médecine du travail, nous avons jugé opportun de mettre en place un Comité d’Hygiène et de Sécurité au Travail conformément  au cadre légal, afin de prévenir au maximum les risques professionnels chez nos travailleurs, et de réagir avec la plus grande efficacité en cas d’accident de travail ». 

La maitrise des risques professionnels au CPC va impliquer désormais la mise à disposition régulière d'indicateurs de Santé et Sécurité au Travail permettant aux membres de mieux connaitre quantitativement l'importance des problèmes liés aux conditions de travail et aux expositions professionnelles.

Désormais, il est donc question pour ce CHS de formuler toutes suggestions susceptibles d’améliorer les conditions de travail.

Liste des Membre du CHS – CPC

Nom

Fonction

1

Dr Guy Vernet

Directeur Général, Président

2

M. Mouliom Abas

Délégué du Personnel, Rapporteur

3

Mme. DEDJIM  Elisabeth

Délégué du Personnel, membre

4

M. Tassadjo Flaubert

Délégué du Personnel, membre

5

Mme Evini Philomène

Chef service RH p.i

6

Mme Tanga Grâce

Chef de service Assurance Qualité

7

Dr. Tchendjou Patrice

Représentant du Comité VIH-SIDA - Hépatites

8

Dr. Tchuem Tchuente Martine

Médecin du Travail

 

M. Yonga Wansi Gide Martial

Responsable Biosécurité

 

M. Ndjankouo Ripa Mohamadou

Technicien de Laboratoire

 

Mme Messomo Christine

Infirmière

 

 

 

 

 

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Le CPC au cœur du suivi biologique des PVVIH au Cameroun

Dans la perspective de rendre plus efficace la politique de décentralisation de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), et d’améliorer la qualité de la prise en charge de ces derniers dans les CTA et UPEC, le Ministère de la Santé Publique du Cameroun (MINSANTE) a mis en place, avec divers partenaires au développement, plusieurs projets dont celui de « Contrôle qualité des CTA et UPEC du Cameroun  sur le suivi biologique des PVVIH. Son implémentation a été confiée au Centre Pasteur du Cameroun (CPC) par le MINSANTE (contrat d’exécution n° 0029 du 10 mars 2011 entre le MINSANTE et le CPC). D’une durée de quatre ans, le projet qui a démarré depuis mars 2011 a pour objectif général de mettre en œuvre un contrôle qualité du suivi biologique des PVVIH au niveau des 24 CTA et CTAF du Cameroun et 10 UPEC désignés par le Ministère de la Santé Publique.

Les travaux  des 15 et 16 juillet derniers auxquels ont participé 63 invités représentants 33 UPEC/CTA sur 34 désignés  avaient pour but de Préparer le rapport final du projet, et la restitution au Ministère de la Santé Publique, aux partenaires et aux bailleurs de fonds. L’agenda de cette rencontre prévoyait  le partage d’expérience des CTA/UPEC concernant le projet, la restitution par le CPC aux CTA/UPEC des différentes activités menées, et le rapport de la gestion du matériel mis à leur disposition.

Au terme de ces travaux, il ressort que toutes les missions assignées au CPC par le Ministère de la Santé Publique ont été à ce jour remplie, à l’exception du renforcement des capacités des laboratoires dont l’objectif est atteint à 90%, mais qui sera achevé d’ici la fin du projet prévue en décembre 2015.

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