Le CPC au cœur du suivi biologique des PVVIH au Cameroun

Dans la perspective de rendre plus efficace la politique de décentralisation de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), et d’améliorer la qualité de la prise en charge de ces derniers dans les CTA et UPEC, le Ministère de la Santé Publique du Cameroun (MINSANTE) a mis en place, avec divers partenaires au développement, plusieurs projets dont celui de « Contrôle qualité des CTA et UPEC du Cameroun  sur le suivi biologique des PVVIH. Son implémentation a été confiée au Centre Pasteur du Cameroun (CPC) par le MINSANTE (contrat d’exécution n° 0029 du 10 mars 2011 entre le MINSANTE et le CPC). D’une durée de quatre ans, le projet qui a démarré depuis mars 2011 a pour objectif général de mettre en œuvre un contrôle qualité du suivi biologique des PVVIH au niveau des 24 CTA et CTAF du Cameroun et 10 UPEC désignés par le Ministère de la Santé Publique.

Les travaux  des 15 et 16 juillet derniers auxquels ont participé 63 invités représentants 33 UPEC/CTA sur 34 désignés  avaient pour but de Préparer le rapport final du projet, et la restitution au Ministère de la Santé Publique, aux partenaires et aux bailleurs de fonds. L’agenda de cette rencontre prévoyait  le partage d’expérience des CTA/UPEC concernant le projet, la restitution par le CPC aux CTA/UPEC des différentes activités menées, et le rapport de la gestion du matériel mis à leur disposition.

Au terme de ces travaux, il ressort que toutes les missions assignées au CPC par le Ministère de la Santé Publique ont été à ce jour remplie, à l’exception du renforcement des capacités des laboratoires dont l’objectif est atteint à 90%, mais qui sera achevé d’ici la fin du projet prévue en décembre 2015.

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Développement de la biobanque

Le Dr Bruno CLEMENT était en visite au CPC dans le cadre de la mise en place d’un réseau de biobanques au sein du Réseau International des Instituts Pasteur.

Du 24 au 25 juin 2015, le Centre pasteur du Cameroun (CPC) a reçu la visite du Dr Bruno CLEMENT, responsable du développement d’un réseau de  biobanques à l’institut pasteur de Paris et dans les Instituts  du Réseau International des Instituts Pasteur (RIIP). Tout en rappelant qu’une biobanque est une collection d'échantillons et de données biologiques destinés à la recherche scientifique en biologie  et en médecine, il faut noter que l’objet d’une telle visite s’inscrit dans un projet de mise en place d’un réseau de biobanques au sein du RIIP qui compte 34 instituts pasteur à travers le monde. Tout part du constat selon lequel  les  laboratoires de recherche et de santé publique collectionnent des ressources biologiques qui n’ont aucune visibilité tant au niveau national qu’au niveau international.

Dans le cadre de cette mission, il a été question de procéder à l’état des lieux du management des ressources biologiques au CPC, et de présenter la vision du développement du réseau de biobanques dans le RIIP.

La mise en œuvre du projet va démarrer par une phase pilote qui concerne huit instituts, à savoir  l’Institut Pasteur de Paris (précisément le CRBIP – Centre des Ressources Biologiques de l’Institut Pasteur), les Instituts Pasteur de Dakar, de Côte d’Ivoire, de Tunis, du Cambodge, de Madagascar, de la Guyane et le Centre Pasteur du Cameroun.  L’enjeu est d’améliorer l’organisation de nos collections en biobanque, la mise en place d’une gouvernance de celles-ci, une meilleure conservation et sécurisation des ressources biologiques, le référencement des échantillons et la mise à disposition d’un catalogue commun des échantillons dans le RIIP. D’autre part, il sera question de mettre en place des règles d’accès communes qui seraient en accord avec les réglementations nationales et internationales en matière d’éthique, de déontologie scientifique et de propriété intellectuelle. L’implémentation de ce projet va induire le renforcement des capacités des personnels intervenants dans la biobanque sur le plan de l’assurance qualité, de l’éthique et de la réglementation. A terme, les ressources biologiques du RIIP pourront être mieux exploitées et enrichies de données nouvelles issues de la participation à d’éventuels  consortiums de recherche ou des collaborations académiques ou industriels.

 

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Stratégie d’augmentation de l’activité du LAM

Dans les hauteurs de la ville et dans un environnement propice à la réflexion et à l’éclosion de nouvelles idées, l’hôtel Mont Fébé est le site qui a été choisi pour abriter les travaux de planification des activités du Laboratoire d’Analyses Médicales (LAM) du Centre Pasteur du Cameroun (CPC). Sous la coordination du Directeur Général du CPC, cet atelier qui était conduit par la Directrice Médicale a vu la participation du Directeur de l’annexe de Garoua, des responsables des services rattachés au LAM, de l’accueil et du responsable marketing. Cette rencontre a été l’occasion de faire l’état des lieux de l’activité du LAM à mi parcours, de procéder à une analyse diagnostique et proposer des actions d’amélioration pour les mois à venir.

Au terme d’une journée d’échanges constructifs qui a vu les contributions de l’ensemble des participants sous la forme d’un brainstorming, un plan d’action qui sera la boussole du LAM a été élaboré en vue d’améliorer la qualité de service et les performances du laboratoire d’ici la fin de l’année 2015.

   

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lutte contre la drépanocytose

Le Centre Pasteur du Cameroun, L’Institut Européen de Coopération et de Développement, la Fondation Pierre Fabre et le Groupe d’Etude de la Drépanocytose du Cameroun se mettent ensemble contre la drépanocytose.

Une convention de partenariat a été signée en date du 15 juin 2015 entre l’Institut Européen de Coopération et de Développement(IECD), la fondation Pierre Fabre, le Groupe d’Etude de la Drépanocytose du Cameroun (GEDREPACAM) et le Centre Pasteur du Cameroun (CPC) pour la mise en œuvre d’un projet d’amélioration de la prise en charge socio-sanitaire des drépanocytaires au Cameroun. Cette phase pilote d’une durée de trois ans est cofinancée par l’Agence Française de Développement (AFD) et la Fondation Pierre Fabre.

La justification de ce projet piloté par l’IECD trouve sa source dans l’ampleur de la drépanocytose que l’OMS considère comme la maladie génétique la plus importante au monde. En ce qui concerne l’Afrique Centrale et le Cameroun, le taux de mortalité des drépanocytaires est de 50 à 75% avant l’âge de 5 ans. D’après un rapport conjoint de la plateforme des associations contre la drépanocytose (Convergence Drépanocytose) et l’IECD, environ 2% de nouveau-nés sont drépanocytaires et 25 à 30% de la population camerounaise est susceptible de transmettre la maladie. C’est l’ensemble de ces constats qui a suggéré l’implémentation d’un tel projet, dont l’enjeu est la prise en charge socio-sanitaire des drépanocytaires à travers le dépistage néonatal. Cette phase pilote qui verra son opérationnalisation à Yaoundé et Douala intègrera 7 à 10 formations sanitaires  sur les trois ans, avec comme piliers : le dépistage néonatal de 20 000 nouveau-nés, la formation /recyclage du personnel de santé à la drépanocytose, la sensibilisation du grand public, le plaidoyer auprès des pouvoirs publics et le partage des bonnes pratiques au niveau régional. Le CPC est pleinement engagé dans ce projet puisque les 20 000 dépistages seront réalisés dans ses laboratoires, avec la mise à disposition d’un espace de travail pour l’équipe opérationnelle du projet, le recrutement et l’affectation d’un technicien de laboratoire aux analyses de la drépanocytose et la mise à disposition d’équipements pour la réalisation des tests.

Ce projet dont le fondement est le dépistage néonatal, au vu des expériences du Congo démocratique et du Bénin peut permettre de réduire de 50% la mortalité chez les moins de 5 ans.

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